Les biorégions ont récemment regagné l’attention des politiques régionales à la suite de prévisions alarmantes concernant leur écologie. Ces zones subissent une pression supplémentaire à leurs frontières rurales-urbaines, où les besoins croissants liés au logement, à l’agriculture et à d’autres activités civiques prennent la forme d’une expansion suburbaine ou d’une densification par l’intérieur. En examinant ces contextes en France côtière, les deux projets s’interrogent sur la possibilité de réactiver le potentiel à la fois social et écologique de ces espaces. En proposant une maison de tri, la première initiative explore l’architecture à travers le séquençage de l’extraction de débris dans une région. Le second projet considère la transformation d’une zone industrielle en un parc de développement durable et ses impacts sur la vie de la ville et de la biorégion dans son ensemble.

    CONFÉRENCIERS

    – Hervé LAURENDEAU, architecte EPFL
    “Home, with what remains: a sorting house as a form of occupancy right”
    Au Nord de La Rochelle, le projet étudie le renversement de la colonisation humaine dans des zones marines de “décharge”. La priorité est de tirer le meilleur parti de ce qui existe déjà, à la fois en mer et sur terre, en considérant les ports ruraux comme une infrastructure (presque) prête à l’emploi pour le nettoyage et la redistribution des déchets. Un itinéraire pour les matériaux en fin de vie extraits de la baie a été conçu parallèlement à la création d’un nouveau bâtiment unique sur le site : une maison de tri dont la forme et le programme reflètent la séquence dans laquelle les pieux et les coquillages – entre autres débris – sont retirés de la vase de la baie.

    – Viktoryia BARAVIKOVA, étudiante ENSA Marseilles
    “ALTEO. Réaménagement de la zone post-industrielle d’Alteo en un parc de développement durable”
    La vallée de l’Arc, bio-région méditerranéenne, abrite le fleuve éponyme traversant les Bouches-du-Rhône. La qualité de l’eau se détériore fortement dans la région du Pays d’Aix, où la rivière Luynes est la plus polluée de l’Arc. Gardanne, en amont, hérite d’une histoire industrielle riche. Les risques d’inondation sont un défi majeur pour la bio-région et Gardanne. Le projet vise à réduire ces risques et à améliorer la qualité de l’eau de la Luynes. Il propose de déplacer la production polluante de l’usine ALTEO, de désimperméabiliser son territoire et de le convertir en parc post-industriel durable, intégrant des fonctions résidentielles, économiques et récréatives.

    RÉPONDANT

    – Emmanuel CHAZE, Urbaniste, Attaché de direction, Projet Praille Acacias Vernets (PAV), État de Genève

    [Musique] [Musique] je me présente donc bonsoir posaras direct de la Fondation Brard architect et je vous souhaite la bienvenue avec l’équipe de la Fondation donc Hélène galezo Dian mélodie Simon et Genel dunino ici présentes avec lesquels nous avons mis en place cette série des conférences enlne qui s’appelle transition seeds donc les graines de la transition eu basé sur une idée que nous avons eu un moment où nous avons lancé le transition workshop dont vous êtes certainement aujourd’hui au courant et qui nous a a fait comprendre que rapidement les jeunes diplômés en architecture urbanisme et paysage devraient venir au au devant de la scène parce que c’est là où le départ de cette évolution que nous souhaitons tous vers une transition écologique de de nos modes de vie et de nos cadres de vie serait possible voilà la raison pour laquelle nous avons mis en place cette conférence cette série de conférences qui nous espérons va vous aider à à participer de votre manière enfin vous inspirer à à la selon euh vos métiers et vos occupations vos engagements à cette évolution de l’esprit et des des des méthodes que nous souhaitons dans nos domaines alors comme peut-être vous le savez nous avons eu déjà deux sessions antérieures le jeudi 25 janvier intitulé composé à partir du sol de ville avec Anne mar l qui aujourd’hui est en Norvège Mael Brost euh qui est genévoise ensuite nous avons eu le jeudi 22 février la 2ème session intitulée produire aux limite de la croissance avec Justine Rogon et qui a travaillé sur le Cambodge et Reda berada par rapport au à Tanger et aujourd’hui jeudi 21 mars nous continuons avec cette 3e session que nous avons intitulé réveiller les potentiels écologiques des friches avec deux jeunes architectes Hervé lorando et Victoria baravikova ici présent qui vont vous raconter leurs aventures dans le travail qu’ils ont fait et notamment dans des sites français cette fois alors la thématique nous l’avons intitulé ainsi parce que le de dans le deux cas nous avons des espaces productifs en richicher qui attendaient attendent toujours le la manière et les méthode de le rehabilitation de leur remise à la vie on va dire Dee certaine manière donc des espaces productifs industriels mais d’industrie diverses et dont l’entrée dans cette dans cette nouvelle phase de l’évolution de l’humanité concerne aussi leur réaménagement une approche spatiale euh qui vous sera présenté aujourd’hui ils sont certainement productifs ils étaient productifs il ils ne les sont plus il pourrai le redevenir et pour cette raison nous avons proposé à Emmanuel Chaz euh qui est euh sociologue et géographe qui est basé à Genève et qui s’occupe qui est directeur de la qui pardon qui est dans la direction euh de du de l’opération euh PA acasscia Vernet donc une grande opération d’vergure à Genève qui NOTAM qui justement se porte sur le le réaménagement et l’évolution d’un espace d’un ex ou encore espace productif économique là pour le coup on n’est plus du tout dans la campagne c’est vraiment la ville mais justement la question de la de la ville productive ou de l’espace productif pour l’urbanité et de sa transformation en quelque chose d’autre c’est c’est c’est c’est c c ce lien qui nous a paru intéressant pour l’inviter comme répondant aux travaux de Victoria et d’hvé voilà nous proposons donc rapidement nous proposons donc une une entrée en matière par Hervé lorando avec la première présentation de à peu près 20 minutes ensuite Victoria va prendre le relais puis Emmanuel chass va continuer avec des questions et des critiques et de de un échange avec N de parties donc de jeunes architectes et nous espérons à la fin avoir du temps pour que le reste du du public puisse participer à la discussion euh poser des questions des remarques nous sommes heureux de vous avoir ici ce soir donc je passe la parole directement à Hervé lorando Hervé à toi merci panos alors je partage l’écran alors ben bonjour à toutes et à tous euh et merci au comité de la Fondation Bré architecte pour l’invit tion et pour l’organisation de cette série de conférences année après année qui sont importantes puisque comme vous l’avez sûrement vécu euh la recherche au Master se termine parfois abruptement avec l’obtention du diplôme et donc dans tous les cas merci pour donc pour proposer cette plateforme qui vient prolonger le souffle de ces projets qui nous ont plongé dans une recherche de toute autre échelle Victoria et moi et merci à Monsieur Emmanuel chass du département euh du canton de du territoire du canton de Genève donc avec nous aujourd’hui pour discuter ensemble de cette thématique de la séance 3 du S transitioned donc intitulé Le Réveil réveiller le potentiel écologique des Frich à laquelle je commencerai donc avec ma présentation suivie de de celle de Victoria donc avant de poursuivre avec mon sujet de test je voudrais dire deux mots sur ce qui relie peut-être nos deux exposés d’aujourd’hui euh c’est pas seulement nos positions géographiques similairire dans leur contexte les deux étants en amont en aval de fleuve côtier se jetant dans la Méditerranée ou l’Atlantique en France et donc ce qui les relie surtout peut-être c’est c’est leur intention fondamentalement durable et critique envers l’environnement donc on connaît tous cette cet horizon 2050 qui approche vite dans les politiques d’aujourd’hui l’importance du réemploi de la baisse du CO2 les labels d’ailleurs le titre du magazine tracé de du mois passé et cetera mais on se pose la question qu’est-ce que tout cela veut vraiment dire à l’architecte ou en architecture donc juste pour poser euh quelques notions et parler d’un cadre local et légal donc l’exemple du canton de Genève de la loi sur les constructions et les installations diverses la LCI et on y trouve les deux articles votés en fin 2021 par le Grand Conseil le premier l’article 117 nous dit ici je cite en abréger toute construction ou rénovation doit minimiser son empreinte carbone c’est-à-dire et là la définition se trouve à l’article 118 la définition de l’emint de carbone euh c’est donc de chaque matériau d’une construction d’une rénovation correspond au bilan des émissions de gaz à effet de serre de ce matériau et cela durant l’ensemble de son cycle de vie donc c’est un un nouvel agjou important euh dans une forme légale donc deux articles certainement audacieux mais toujours nébuleux sur quand euh sur leur application donc puisqu’on nous dit quoi faire mais pas nécessairrement comment faire donc je terminerai avec cette cette introduction avec ce que l’architecte cantonal Francesco De La Casa a dit lors d’une conférence que j’ai assisté la semaine passée le PFL et qui résume bien un peu euh cette thématique il n’y a pas de matériaux vertueux ni de matériaux vicieux il faut se pencher plutôt sur les conditions de l’approvisionnement euh donc j’espère que N projet en quelque sorte des projets pilotes expérimentaux vous démontreront le potentiel pistes de réflexion face à la question suivante question verte pour cette conférence soit celle de l’implication des friches à l’abandon dans l’urbanisme et l’architecture de demain don malgré la courte durée de cette présentation je souhaite bien m’attarder au contexte théorique et au contexte de situation qui précède le projet de master pratique à le PFL si nous séparons les choses de manière classique à mes yeux fait autant partie du projet que l’autre et j’espère que vous les considérez de la manière pendant ou après cette plentation donc du retour de retour à mon sujet je m’appelle PFL avec ce projet effectué entrean et la côte française Atlantique un projet sous la direction de yotux et d’Axel chevroulet architecte et div pétradimi peut-être un collègue à vous sociologue de Genève j’aimerais commencer par donner un aperçu général de ma recherche je suis intéressé à l’idée d’explorer l’architecture à travers l’étude du séquenage d’extraction de débris dans une région de neé et on peut même préciser ici donc cette biorégion du Marais Poidevin et de l’AB bé de l’Aiguillon qui donne sur l’Atlantique ici vu du ciel en avion et qu’on peut voir sur la carte de la France façade atlantique euh Ouest mais je suis aussi intéressé à l’idée de comprendre comment l’architecte sétait historiquement retrouvé associé aux causes qui ont favorisé la pollution de ces zones par sa participation à la surconstruction humaine du littoral notamment et donc finalement comment l’architect se place-il aujourd’hui et pour le futur pour remédier à la dégradation économique sociale et naturelle du territoire donc à l’écran des photos d’archives de l’élevage en mer d’uttre et de moule aujourd’hui je parlerai de de débris à l’abandon en mer mais ici à l’inverse nous les nous nous retrouvons ces débris à leur origine lors de la PAE tractée à Maré basse de centaines de pieux de bois qu’on voit dans les chariots cette pose se fait dans le sable pour la culture de la moule sur ses pieux une opération assez lourde qui doit se faire avant que la marinene monte d’où l’apparition des premiers véhicules motorisés pour ce genre d’activité mais nous voyons ici aussi la juxap potion entre ce que l’on peut apercevoir Camar et basse et autre entre l’homme et la nature et l’image des esrit culteurs de leur chariot personnalisés et celle des oiseaux migrateurs en fond derrière qui vivent de cette région ets sont actuellement menacés donc on VO un exemple de cohabitation qui nous fait réfléchir sur l’ampleur de nos activités c’est en m’interrogant sur des exemples d’espace de maintenance maritime dans la littérature en étudiant leur configuration mais également leur vocabulaire propre que l’apprentissage de du projet a commencé à gauche à donc à goujan dans le sud du Bassin d’Arcachon face à l’Atlantique toujours le jour du ramandage du verbe ramander qui veut dire réparer un filet usé ou déchiré ou encore à droite on peut lire le carénage du bateau Nauticus sur la plage carénage donc il est pas du tout à confondre avec carnage mais plutôt tout son inverse c’est un acte de soin pour rapiéer et réparer également mais ce qui est surtout intéressant de noter ici c’est que le carénage désigne l’action mais tout autant le lieu où cette chorégraphie prend forme donc ce qui se perd ici est pourtant derrière les images évocatrices d’époque de soins du matériel de pêche de la dernière page où celle-ci des photos d’aujourd’hui fortent en contraste entre activité de loisir et industrielle entre saison chaude saison froide entre l’eau de la maréute et la vase de la marée basse ce qui s’opère à l’arrière-plan c’est la surpêche massive et la surconsommation très peu légiférée des eaux du littoral français pendant tout le 20e siècle jusqu’à aujourd’hui euh donc de de nos jours la pêche n’est plus comme elle était et les surfaces de culture d’îre ou de moule ont baissé de près de 50 % par rapport au chiffres des années 60 et 70 un grand retard de maintenance de ces concessions dans la mer mais aussi un retard de maintenance de la mer elle-même est à constater euh donc plusieurs raisons se cachent derrière ces abandons que nous voyons périodiquement apparaître sur cette ligne du temps à gauche euh donc mais l’une des principales raisons est le résultat euh d’épidémies successives d’re pendant le dernier siècle dû à de nombreux facteurs dont l’impureté de l’eau et l’apparition d’espèces invasives mais les deux causés par l’homme ou accéléré par l’homme et encore à droite on peut voir la chute brutale de surface en utilisation ce qui veut aussi dire que nous nous retrouvons euh donc on on retrouve au rivage des centaines de fermes désormais sans gouvernaille donc heureusement les idées de l’époque ont un peu évolué quant à la position de l’architecte au sein d’un système plus large qui pourtant pourrait ne pas être complètement dissocié de notre impact sur celui-ci des des pratiques d’extraction sont aessé à mettre en relation et la reconnaissance d’un système global doit être établi donc ici je cite malterbart architecte professeur le PF les hauteur de ce diagramme à l’écran il s’agit d’identifier la production de l’espace comme une chaîne pour localiser où nous pouvons intervenir au point de levier structurel ainsi où et comment agir pour faire de l’industrie et de toutes les industries pris des pratiques des pratiques moins dommageables donc ici donc nous ai dessiné le diagramme de cette chaîne et sans rentrer dans les détail aussi dû à à la qualité de l’image donc de haut en bas en commençant par le sol comme site land as a site en passant par son intérêt spéculatif en descendant son design son excavation son occupation et cetera jusqu’à son état tout en bas de terre altérée en rouge donc al land sous laquel Marter Balt et son équipe du laboratoire Riot à le PFL nous pose la question les questions maintenant quoi faire de cette terre quoi en faire en nous listant les fameux a euh de interrogatif repérer euh quoi faire donc réparer remédier réutiliser cette a ou rénover et cetera donc c’est c’est à travers la lecture des rouages de ce diagramme et 6 mois de recherche théorique et pratique sur place et à le PFL que je suis arrivé au projet de master avec l’idée de partir justement de ce point rouge de cette terre altérée et de et de ce qui en reste pour inverser la chaîne de la production de l’espace comme commodité exposé à la dernière page par malterbart je me demande donc pourrait-on passer par l’occupation d’abord et l’occupation je veux dire l’a d’habiter le territoire et d’en prendre soin pas pas un acte de colonisation donc en afin d’ensuite remonter à la constru à la déconstruction et au design mais aussi dans cet ordre-là précisément afin de finalement restituer au maximum le sol comme sol naturel et vivant en haut donc une biorégion qui respire et non pas seulement comme un sol comme ressource pour l’espèce humaine donc je me suis posé avec mon titre de test en en rouge home with what remains a Sting house as a form of occupy right qui propose donc pas un centre mais plutôt une maison de tri pour allier nettoyage et hébergement dans une zone naturelle qui a été historiquement sous grande pression causée par l’homme et ses pêches mais aussi par l’accélération des bouversements climatique qui fragilise encore plus cette zonees très sensible donc j’ai donc moi-même refait ce ce diagramme à la malterbart ici vous voyez à l’écran cette fois-ci appliqué plutôt que théorique avec la terre altérée en bas et ses restes et en remontant vers le projet grâce à des nouvelles voies d’intérêt qui apparaissent tranquillement dans les politiques locales nationales et et continentales notamment européennes donc des alliés dans ce projet et euh donc du côté droit euh des acteurs le programme de restauration projet life B l’aiguillon qui est très important dans mon projet est un projet cofinancé par l’état français et la Commission européenne il prend source dans une extrapolation théorique mon projet je c c’est en bas à gauche euh donc une ext une extrapoation théorique de ce qui est déjà misise en place par ce projet l’fp de l’Aiguillon lors de la mise en œuvre de travaux expérimentaux d’enlèvement d’anciennes structures aostrécole sur des vasières sur 100 hectares de vasières des travaux qui don donc qui ont réellement eu lieu ces dernières années donc dans l’esprit de ce programme le projet de master s’insère dans les rouages de l’opération de nettoyage pour en étudier le potentiel architectural puisque le parcours actu actuel de débris ne comporte pas encore cette dernière étape à droite donc effectivement le programme ne s’attardait pas vraiment à l’aspect de valorisation potentielle des restes ou très peu donc de gauche à droite il s’agissait euh simplement entre guillemets de cibler ces objets par enfoui ces débris enfoui sous la vase au large depuis des décennies et de les enlever à l’aide de machine surmesure et puis le programme propose ensuite de les transférer et de les stocker sur la terre ferme au point 2 et 3 et c’est dans ces derniers points que j’interviens avec mon projet alors pour rappel si on dézoome un peu nous nous situons en zone industrielle et rurale à la périhérie de La Rochelle en France qui situe juste en dessous de de cette carte euh nous pouvons voir sur cette carte les bris provenant des différentes zones de la baie des bris qui ont été étudiés à partir de leur point de départ et leur point de collecte au large illustré par les cercle en pointiller et on les a donc catégorisé en fonction de leur matérialité par exemple ici en anglais ben W pour wood bois m pour métal P pour plastique o pour oyer shells les copillages d’utre euh on peut noter les chaînes malheureusement assez gigantesque de ces dé de ces décharges marines en les comparant avec la taille des villages avoisinant notre site nous voyons donc euh aussi que certaines d’entre elles sont très visibles à marée basse puisqu’elles se retrouve sous les pointiers gris qui indique la zone entre les marais de la baie et finalement au centre à droite le site situé à l’interface entre la terre et la mer donc des paramètres euh on comme la quantité la position et l’utilisation dans le temps ont été rassemblé pour toutes les catégories de débris à enin d’avoir une idée de l’effort d’entretien et du potentiel de recyclage donc on voit les pieux de bouchon évid de de bouchau pardon donc c’est le nom qu’on donne à ces pieux en bois pour la culture de l’huîre mais on voit aussi donc c’est pieux de bouchot qui sont ici effectivement pas à l’échelle vis-à-vis l’îre à droite mais on voit aussi les donc les tables de métal ou cagesol et finalement les éléments d’ plastique plus légers comme les filets ou les coupelles donc tous des objets couramment utilisés aujourd’hui pour la culture mais aussi autrefois donc des diagrammes processuels ont été élaborés pour tous les produits du début jusqu’à la fin de leur cycle tel qu’il se présente actuellement en bleu le produit original et en rouge le produit en fin de vie et ici sans aller dans les détails donc je pourrais juste dire que des recherches ultérieur sur leur potentiel euh ont conduit à la conception de nouveau di qui réorient leur cycle vers la plus grande réutilisation possible plutôt que les laisser à l’abandon en tout cas c’est ce que le projet essaie de faire on arrive au qure produits remodelés donc afin d’exploiter le potentiel architectural de cette interface C types de de vestiges on peut dire ont été d’abord étudiés comme je vous ai montré et puis trois ont été sélectionnés pour les besoins du bâtiment proposé donc il s’agit des pieux de bois des coquilles d’re et des filets avec les deux premiers décès en bas à gauche on peut passer rapidement en revue la prolongation du de cycle de ces pieuxs de bois qui sont ramenés de la mer et et c’est important cet aspect donc ils sont ramenés de la mer puisqu’ils sont extraits d’un environnement anoxique dans la vase on pourrait imaginer qu’ils sont pas pourris encore même si ça fait plusieurs décennies qu’ils sont là puisque c’est un milieu sans oxygène et donc où la pourriture ne peut pas prendre prendre racine donc une fois sur le site le bois est en séché est prêt pour être conservé comme le montre les images soit en le brûlant euh par l’extérieur en rondin ou en planche selon les les techniques traditionnelles nordiques ou japonaises réintroduite ici en charante maritime et euh donc puis ils sont réintroduits pour être utilisé par exemple les gros pieuxs de bois qui sont pas tranchés euh pourrait servir de fondation du projet dans le sable donc pour parler pour parler de la réinsertion des matériaux s forme architectural voici une section de projet avant d’arriver bientôt à des images plus générales je vous promets bien dans les prochaines slides donc presque comme un bricollage on assemble les éléments on a pu modéliser ici un fragment vertical en guise d’exemple un fragment qui prend source dans les fondations en béton de la dalle existante de la ferme austricol et cette section qui se poursuit jusqu’à la toiture en tôle du nouveau bâtiment construit en colombage ossature bois donc recyclé et ourdage isolant en champfre qui provient de la région sur deux niveaux programmatiques euh des le R+ 1 R+ 2 on imagine un étage de recherche et un étage peut-être plus plus domestique pour le logement et à l’intérieur aux étages les sols sont composés d’un sous-plancher en bois toujours et sous sur lequel se pose une chape fine d’agrégat de coca d’hutre on pourra imaginer aussi si cette production arrive à être efficace énergétiquement écologiquement donc ce dessin c’est aussi un peu pour vous montrer les détails de liaison entre l’architecture existante et nouvelle par exemple au niveau du joint métallique en couleur rouge de la ferme existante qui doit jouer avec le vert donc donc la l’addition structurelle en bois du nouveau bâtiment donc la maison prend forme sur une ancienne ferme à H partiellement remodelée pour le triage et l’habitation et l’architecture apparaît à fur et à mesure que les produits sont ramenés triés puis traités et et assemblé c’est donc encore l’idée d’explorer l’architecture à travers le miroitement du séquençage d’extraction de débris donc ici on peut imaginer un un pavillon habitable pour les travailleurs volontaires qui sert à la fois de prototype de construction et de modèles social pour d’autres projets de ce type ailleurs euh sur les rivages abandonnés de l’Atlantique donc une vue d’oiseau au port de l’appel notre site avec au centre notre intervention principale la nouvelle aile de logement en noir et qui est perpendiculaire à l’ancien parc à8 et tourne l’angle des rues mais aussi de gauche à droite euh sur l’image le long panorama et les axométries colorées en dessous se succèdent elles expliquent des intervention précise par rapport à leur séquen chronologique par exemple le chargement des débris au large à Mar et haute ou la costage sur la rampe nouvellement installée à Maré basse et et donc les bâtiments ou les parties de bâtiments en Poch et noir mettent en évidence des interventions nouvelles par rapport à [Musique] l’existant aux étages supérieurs le bois est privilégié dans les chambres en ver au 2uxè étage qui peuvent accueillir jusqu’à 15 personnes au maximum donc avec sa propre porte d’entrée et sa propre porte arrière la chambre peut également être fermée pendant la période d’inoccupation et réouverte spontanément pour les visiteurs faisant office d’annexe à chacun de ces étages supérieurs encore la typologie répétitive du couloir commun euh est un espace de distribution des pièces mais également un espace en lui-même avec de belles vues sur la BA effectivement et aussi une belle vue sur l’avancement des travaux qui se passe au rez-de-chaussée en dessous donc le choix des matériaux et leur quantité limitée implique de remettre en question les normes de confort en introduisant des gradients thermiques qui mobilise la chaleur et l’isolation là où est nécessaire seulement pour l’optimiser et éviter la surconsommation donc l’offre limité de matériaux extrait de la BA d’ailleurs appelle également à cet effort puisquon peut s’imaginer qu’on a pas une qué limité de déchets ou de débris de qualité qui peuvent ensuite êtreinttroduits dans le projet donc ce qui veut dire que le couloir par exemple est soumis à une plus grande amplitude thermique rflétant ainsi le paysage changeant auquel il est constamment confronté mais le début de de la construction de l’aile d’habitation nécessite ces éléments de construction d’abord et donc des interventions minimales sont actées en premier au rez-de-chaussée du site dans l’ancienne ferme à H qui occupe le sol avec seulement un étage dans le plan noirous nous observons deux opérations principales celle de la transformation des pieuxs de bois et celle des coquilles d’hîre euh des interventions qui sont à l’échel de la transformation du bâtiment et des matériaux donc du bâtiment pour faciliter la transition des matériaux recueillis à fur et à mesure qu’il pénètre l’espace pour être traité donc il s’agit encore du côté un peu industriel du projet mais en forme lotech c’est-à-dire le tri le broyage le séchage et le stockage d’utre à l’extérieur euh par exemple le séchage du bois euh se fait au au four euh ou dans le bassin couvert à l’extérieur donc l’autre bassin existant sert de dépôt pour les tonnes de coquilles d’huîre pour qu’elle sèche avant le tri comme on peut voir sur l’image et le modèle à l’écran on voit donc le avant et le après du bassin en en béton euh et donc je voudrais terminer ici avec une une ou deux dernières slides donc dans l’ensemble du projet les flux de matériaux ont été étudiés pour être optimisés en fonction des espaces agricoles existants mais désormais réimaginer pour ainsi remédier à leur tort écologique des dernières décennies l’exercice c’est aussi la question de comment rendre désirable quelque chose d’indésirable puisque pas beaucoup de personnes s’intéressent à cette région actuellement en tout cas s’imagine de vivre dans ses parts ruraux donc c’était aussi de donc de remettre en lumière un schéma directeur pour chaque débris de cette pratique culturelle d’élevage pour pouvoir tester des opérations uniques de nettoyage par matériaux et emplacement et si possible chercher un potentiel de réemploi dans une architecture idéalement située elle aussi dans un cercle de rayon réduit au sein d’une biorégion et cette fois-ci donc avec C avec ce projet en avale de la sèvr niorèse qui est le cours d’eau qui se jette dans la baie de l’Aiguillon donc merci beaucoup ça je vous laisse avec une image dessous par-dessous du projet qui est un peu compliqué à saisir rapidement mais qui résume un peu toutes les interventions merci pour votre écoute et maintenant on va passer en Amand eau plus chaude en Méditerranée avec le projet de Victoria merci beaucoup merci beaucoup oui alors sans sans plus tarder Victoria à toioui euh bonjour à toutes et à tous euh tout d’abord merci pour la Fondation briè architecte pour cette opportunité de présenter mon projet et merci à Emmanuel Chaz euh pour nous accompagner et je suis Victoria une jeune architecte diplômée actuellement chargé d’étude dans un bureau d’étude à Bordeaux aujourd’hui je voudrais vous présenter mon projet de fin d’étude raménagement de la zone poste-industrielle à à un parc de développement durable euh imaginez-vous dans un atelier euh appelé biorégion méditerranéenne entourée de cartes et de plans euh c’est là que j’ai commencé à me poser une question absolument nouvelle pour moi qu’est-ce qu’une biorégion euh pour répondre à cette question euh je trouver une définition simple et claire de petterborn une biorégion est une région géographiquement définie où les où des conditions écologiques économiques et culturelles sont interdépendants euh cela inclut le visage la flore la faune le climat les ressources et les activités humaines en d’autres termes euh la biorégion est une alternative écologique aux régions administratif et tous les exemples que vous avez vu concernent la vallé de l’arc euh qui est une biorégion méditerranéenne dont les limites sont très proches de bassin versant dear ce territoire de 715 km²r a servi de point de départ pour mon projet de fin d’étude euh pourquoi je vous explique je suis venue en France pour poursuivre mes études en architecture et en urbanisme à l’école de Marseille j’ai choisi un atelier qui travaille avec le territoire de la région méditerranéenne et il sééré que au moment où j’étais admise dans cet atelier les autres étudiants étaient déjà depuis 5 mois ils avaient terminé l’analyse globale de l’ biorégion et tout le monde avait déjà choisi le terrain le plus petit pour son projet faisant partie de la biorégion euh j’ai rapidement plongé dans leurs analyses pour comprendre le contexte et évidemment l’un des éléments les plus importants de la biorégion et la flu des Bou du rond il prend sa source dans le bar et se jette dans lest de Berre euh aujourd’hui cette région est confrontée à de nombreux défis euh et je me suis intéressé à la question de de la qualité et de la pureté de l’eau euh elle varie mais en général elle se détériore souvent dans les zones où il y a les grandes zones industrielles euh souvent euh cesones sont aussi sujettes au risque d’inondation et dans la région du pays voilà euh la qualité de l’eau dans la rivière se migrate considérablement et mon attention a été attirée par la rivière Line qui est une rivière rivière et particulièrement touchée par la pollution euh j’ai commencé à chercher les racines de cette état et il s’est avéré que en amant de la luine se trouve Gardan euh historiquement c’est une ville industrielle on y trouve l’usine Alteo les plus grand producteur de lumine en France euh ainsi que la centrale thermique qui à l’époque a été initialement créée pour répindre au besoins de cette usine après les visites de cette ville je n’ai eu aucun doute que c’était là mon territoire pour mon futur projet euh Gan m’a rappelé les villes industrielles typique de mon pays natal avec les mêmes problèmes et c’est triste car en général Gardan a toutes les conditions pour avoir un avenir plus positif euh elle bénéficie une excellente situation géographique 20 minutes à Marseille 15 minutes en Exen Provence 25 minutes à l’aéroport d’exenprence il est bien relié par la SNCF à la gare de Marseille et à SELEX euh mais euh l’inconvénient de cette maison euh et que la route départementale et la VO serrer déchire la ville en deux euh la ville est nichée entre les collines euh dont les célèbres collines des frères où Paul saison à l’époque réaliser ses dessin euh bien que la ville soit assez compacte a avec un grand potentiel pour le développement euh de la mobilité douce tout le monde si déclace en voiture HM euh près du centre ville on trouve un espace de 96 hectares enclavé par l’usine altero euh C zon est proche du pôle dechange multimodal euh est aussi stratégiquement placé sur un axe important de la ville à avec le quartier économique puis ivon moranda puis centre historique et l’ future centre de formation d’apprentis de VI métier d’art euh malgré cette situation av avantageuse il n’en bénéficie pas actuellement et dans mon projet je propose un scénario qui est fantastique les fermetur de viine alo et l’exploration d’un avenir alternatif pour la ville inspiré par le mster Park en Allemagne je suggère de transformmer l’ altoo à un parc de développement durable en combinant les fonctions résidentielles productives et récréativ euh tout tout d’abord dans le cadre de cette transformation j’ai développé un régime le nouveau régime hydrologique pour atténuer les risques d’inondation euh notamment dans la zone de la gare euh car ce territoire est a une importance stratégique en cas d’inondation cela paralyse l’ensemble du réseau de transport urbain et intocommunaux euh de plus en tenant compte de la rose de vent c’est territoire est intégré dans le système des corridors écologiques favorisant ainsi une meilleure circulation de l’air et le développement de la biodiversité euh dans le cadre du soutien à à l’agriculture urbaine euh j’ai prévu la construction des structures t tell qu’une ferme urbaine euh un plan de vente de produits fermier et C pédagogique sur le site delto euh un en s’appuyant sur le réseau euh routier existant le triper s’organise en bloc euh le principe un bloc de pâé de maison doté d’espace vert est aménagé pour favoriser la circulation des plutons des cyclistes euh certaines places et rues sont complètement interdites aux véhicules motorisés tandis que les autresar sont à VO voie unique euh le trafic de transit euh et quand relégué à l’extérieur des blocs et ce qui permet de réduire la pollution du déplacement et les rues intègrent un système de parking privé et public pour les voitures éég euh comme mon collègue RV euh qui traite les question du potentiel de recyclage des bribis de lav euh moi j’ai également réfléchir sur ce sujet pour la transformation d’alto j’ai analysé les structures et les construction existant et la majorité d’entre elles peuvent être préservées et adaptées pour les besoins de futur part euh certaines structures sont démolies pour des raisons de sécurité et les matériaux récupérés seront réutilisés pour les nouvell construction euh mon approche globale de mobilisation de ressources concerne l’héritage matériel les matériaux les réseaux routiers les particularités topographiques du site ainsi que les ressources hum culturel et l’esprit du li euh comme la transformation de 97 hectares est un processus long j’ai réfléchi à la temporalité du projet en gros il a cinq étapes principales la première étape consiste euh non mais préparatoire euh il consiste à la fermeture euh de l’usine et il faut commencer les travaux de décontamination du sol ainsi que le traitement des déchets de Ling en vut de les recycler et de le transformer en nouveau produit pour le futur part les 12è étape euh et à la réactivation de l’héritage historique l’ouverture de la rue historie cette voie euh relie la gare euh au centre économique depis moranda et vise à devenir non simple heureux mais un véritable espace public et pour relier les deux parties euh de la ville ici euh je réhabilite l’ancien pont au-dessous de la de la voie ferrée et le prolonge jusqu’au d’autres parties de la ville la troisème étape consiste en la construction d’une nouvelle station ferroviaire à côté euh cela servira de levier supplémentaire pour le développement de l’espace environnant euh il est prévu direction des bâtiments le long des voies déjà ouverts ato dispose d’un système de passerell et qui relie ces bâtiments euh ainsi euh ce système devient les promenades aériennes du parc euh cette solution permet de séparer euh les espaces privés et publics par exemple les éditeurs du S peuvent observer l’activité de fermes urbaines et les agriculteurs se sont en sécurité pour leur récool la la 4e étape implique le rééménagement des v fé d’alteo à un parc linéire ainsi que la création des lisons manquantes selon le plan de la mobilité que vous avez vu au duion euh les itinéraires des transports encomons euh est intégré sur le site euh je propose également le développement d’un réseau de trolbus à Gardan euh ensuite les anciensar industriel reprennent peite petit la vie avec de nouveau nouveaux activités économiques et enfin euh finalisation de réalisation de chéin euh de fonction urbaine avec la construction de logement euh des terrains sportifes et récréatif voilà un petit résumé en 4 minutes de processus sur en moins 50 ans et oh j’ai presque oublié de mentionner une étape supplémentaire euh C là le nouveau parc aura des conséquences sur les quartiers environnants et les villes en général euh ainsi les canaux du centre ville de Gardan sont dégagés et participent à l’écologie de la Lille et les quartiers environnant mon fonctionnel à acquirent une nexxité urbaine euh comm arver à développer plus en détail les caractéristiques structuré de la maison d’IE je vous propose également de réire un peu l’échelle et d’examiner de manière plus détaillée les quartiers avec le plus grand nombre de réseroir de stockage euh dans un avenir proche la Ville prévoit d’ouvrir le centre de formation d’apprentis destier d’art euh je propose à consacrer une quartier sur ce centre et sur le site d’alteo euh certains réservoirs euh sont convertis en louement pour les appointis tandis que les hangars sont convertis en à des ateliers euh les réservoirs résidentiels pour une meilleure insolation sont orienté vers l’osest le fait qu’ils soit initialement élevé au-dessus de sol est favorable à la création de PA et de parcours de promenade en dessous leur forme est bien adaptée pour requir deit dans la partie intérieur des réservoir en fonction du nombre d’étudiants on modifie facilement le nombre de pièces grâce au système de cloison enobile et les atriomes internes il améliore l’éclairage des espaces de vie ce quartier résidentiel montre comment un bâtiment peut-être transformé pour faire plus avec moi et ma petite animation met en valeur mon attention Pée au détails payagèr et architecturaux je vous propose de le regarder un peu et euh l’approche de revalorisation de l’eau dans la ville bien illustré par l’exemple du quartier rivéron euh le principe de réménangement du quartier vise à favoriser la connexion maximal entre le btiment et et et la nature plutôt que de l’ isoler euh la plupart des hingars sont débarrassés de toutes les structures clôture que seul les colonnes et les fermesorteuses reste l’espace intérieur est libéré de sa fondation en béton et est planté d’Ar ce qui concerne ses fonctions euh le deè hangar long est aménagé en Quintine avec des commerces est une cafétéria où l’on peut déguster des plats préparés à partir de pr produit de la ferme Aléo et un petit hangar au sud est converti à un CERC pédagogique le lit du rissau est élargie et la ricile est renforcé euh la création de ranification du risseau permet d’améliorer les filrage d’eau et de réguler le niveau d’eau dans le ruissau principal pendant les périodes de sécheresse ou d’inondation euh l’idée principale est de vivre en harmonie avec l’eau plutôt que de le lutter contre elle euh le parking existant euh h euh le parking existant est optimisé euh et il est devenu plus vert avec un niveau supplémentaire et la le réamménagement de boulevard adjacent favorise les modes de de déplacement euh les exemples présenté disent illustrer mon approche du travail avec les territoires industriel et à fournir une base de réflexion sur les effets à long terme de ces reconversions à l’échelle de Gardane ce projet permettra de réduire les risques d’odation de ce stress de créer de nouveaux emplois et opportunités professionnelles de stimuler la croissance économique euh de la ville non pas grâce à des industries polluantes mais par le billet de nouvelles activités à l’échelle de l’agglomération euh Gardan deviendra plus attractif pour les jeunes et les investisseurs et dans le cadre de la biorision le parc aura un impact positif sur l’ dollar il favoris il favorisera le développement euh du tourisme industriel et renforcera sa position dans ce domaine et pour conclure euh je voudrais dire que nos deux projets avec RV abordent les sujet dans les contexte des écosystèmes Distin euh la baie de la guillum et la borégion méditerranéen euh malgré leurs différences euh on partage euh une approche commune axée sur la transformation et la régénération des zones affectées par des activités humaines un espace plus durable et bénéfique euh nots travaux démontre l’importance de repenser et de réutiliser les ressources disponibles pour favoriser le développement d’ euh développement durable et comme vous l’avez constaté euh notres approches multiscalaires mais en évidence le fait que les défis de la transition écologique euh ne connaissent pas des limites administratives seulement en travaillant ensemble et en partageant nos savoir-fire euh nous pouvons vraiment protéger la la terre pour les futures générations et nous espérons sincèrement que nosr travaux de diplôme ont nourri vos réflexions et qu’on a réussi à vous motiver à poursuivre vos actions en faveur de de la transitioni merci pour votre attention merci beaucoup Victoria pour ta présentation et merci encore une fois à à à Hervé euh nous sommes particulièrement contents d’avoir vu ces ces approches riches en représent qualité de représentation riche en argument et riche en principe riche en espoir je pense c’est peut-être pas c’est pas rien d’avoir un peu d’espoir de donner de l’espoir et là où on est aujourd’hui si vous voyez autour de vous donc je propose directement à Emmanuel Chaz qui a écouté attentivement les deux présentations il a déjà pris auparavant connaissance de projets Emmanuel à toi merci bonsoir à à toutes et tous quelques mots pour vous expliquer qui je suis et d’où je viens donc mon nom est affiché donc ça vous l’avez comme l’ dit panos j’ai quelques sensibilités sociologiqu puisque j’ai une formation en sociologie en sciences politique et en urbanisme et puis aujourd’hui l’urbanisme est mon métier à Genève comme l’a dit POS puisque je fais partie de de l’équipe au sein de de l’État en charge de la planification et de la mise en œuvre du projet urbain prayacasscia Vernet qui est une zone industrielle pas une friche il y a tout un ensemble de familles différentes quand on parle de friche ou de de zone industrielle et puis ce que l’on doit réaliser c’est l’image qui est qui est derrière moi puisque à la place de cette photo aujourd’hui vous avez un un grand parking et et des usines et puis l’objectif pour nous c’est de de transformmer ces 230 hact en nouveau quartier d’habitation plusieurs quartiers avec une rivière remise à ciel ouvert dans un site pas trop pollué donc en ça on a plus de chance qu’à qu’à Gardan et puis de créer 12000 logements C groupes scolaires donc c’est vraiment une transformation majeure euh pourquoi est-ce que je suis là aujourd’hui bah bien sûr parce qu’on m’a parce qu’on m’a invité mais et surtout en fait parce que la la thématique m’a m’a beaucoup intéressé euh il y a effectivement des des liens entre ce qui vous a été présenté et puis ce sur quoi mon mon équipe et moi travaillons aujourd’hui et puis il y a aussi des des liens par rapport à ce que j’ai pu faire précédemment j’ai j’ai travaillé avant d’être à Genève à Lyon sur des opérations de de renouvellement urbain classiques des quartiers anciens ou des années 60 à à transformer en en nouveaux quartiers et puis euh avec aujourd’hui euh bah plusieurs années d’expérience derrière moi euh ce que je je vois c’est que bah le la question des friches la question de la reconversion de zones industrielles plus ou moins active euh et un sujet qui se pose de de plus en plus à nous professionnels de la de la ville et du coup euh ce que je trouve assez euh assez parlant aujourd’hui c’est le le fait que des secteurs qui étaient euh jusqu’à présent soit oublieré parce que en dehors du du radar de l’urbanisation ou de la la transformation métropolitaine soit éviter parce que extrêmement pollué ou avec une une dureté extrêmement forte bah ces territoires aujourd’hui se retrouent de plein pied dans des dynamiques territoriales dans des dynamiques urbaines et puis bah on a plus le choix on doit en tout cas ou on a plutôt l’envie si on veut positiver de traiter ces de s’attaquer à ces à ces espaces parce qu’ils sont rattrapés par la ville parce qu’ils sont sur des des secteurs sensibles d’un point de vue environnemental et qu’on qu’on peut pas qu’on peut pas laisser de de de côté et puis moi ce qui ce qui m’intéresse toujours dans ces dans ces territoires c’est avec quels outils on les on les aborde est-ce que l’urbanisme est-ce que l’architecture euh sont des champs qui sont assez outillés pour pour s’attaquer à ces à ces sujets et puis c’est ça moi qui m’intéresse du coup dans les les deux projets qui ont été qui ont été présentés on a deux thèmes complètement différents on est on est dans le même pays mais on a en tout cas des des histoires complètement différentses des échelles des échelles différentes et puis je trouve que euh c’est pas un hasard hein si euh si on le le traite aujourd’hui mais le qu’en fait la l’aspect vraiment euh qui est lit c’est la question de la de la transition et ça pose une question de de fond de euh quelle frontière en fait on on se donne par rapport à cette à cette transition ça c’est un premier sujet et puis il y a une autre question de fond pour pour moi qui est quel sens en fait on donne à la à la transformation de ces de ces territoires euh il se trouve que vraiment le le hasard mais il y a il y a quelques années j’avais pu passer quelques quelques jours à pas très loin de de La Rochelle justement avec un couple de d’austriiculteur et puis j’avais été frappé en fait par deux choses la première c’était la la manière dont le le le changement climatique rattrapait en fait cette cette activité avec des problématiques de de salinisation de de l’eau des bassins enfin je vais pas rentrer dans les dans les détails que je ne maîtrise pas en plus je mange pas d’ hîre mais ça c’est un c’est un détail et en fait il y a il y a vraiment une une mise en péril de de l’activité qui qui est extrêmement forte et puis j’avais été aussi frappé par la la diversification des des activités en fait autour de ce de ce de ce métier là avec notamment sur sur sur une île proche qui est qui est l’île de léron la la transformation de d’anciennes fermes austréicoles en lieu dédié à l’artisanat à à l’art ou des choses comme ça avec des petites des petites boutiques dans des dans des dans des petites cahutes très très colorés et puis ce que me disaient ces austréiculteurs c’est que cette ce genre de transformation qui pouvait du coup donner lieu à une revitalisation économique avait un gros défaut en fait qu’elle est elle était elle effaçait en fait le métier elle effaçait l’histoire et puis il y avait vraiment un risque en fait de d’effacement d’une d’un savoir-faire assez enfin très très ancien et puis ce qui m’avait frappé c’est que l’une et deux personnes me disait mais on a l’impression en fait que on a des espèces de de zones franches économique qui viennent prenre la place qui viennent prendre la place de de nos activités et puis que voilà c’est c’est lieux où il y a y a il y avait jusqu’à présent un savoirfire ex extrêmement fort se transforme en en sites commerciaux et et très très instagramable euh et du coup la moi la la la première question que que j’aurais pour pour Hervé euh c’est cette question en fait du du sens euh et le moi ce qui m’a intéressé dans votre dans votre démarche c’est de de en fait en recyclant en retravaillant les les matériaux en retravaillant à partir des des des matériaux mais c’est d’arriver à conserver cette cette histoire mais non pas comme un une sorte de musée figé mais comme en fait un l’ouverture d’une d’une nouvelle d’une nouvelle étape et puis la la question que j’ai du coup c’est euh par rapport à la proposition architecturale en fait qui qui est fait euh de pouvoir construire euh quelque chose d’autre à partir de de matériaux qui étit pensé pour un pour un autre usage euh quel est euh selon vous le le sens qui peut être donné à à tout ça comment pe en fait en construisant de de nouvelles surfaces en construisant de de nouvelles modul de nouveaux modules comment on peut perpétuer une une histoire et comment éviter en gros que on construise des des condos je viens de je viens de votre de votre côté de de l’océan et puis qui qui qui soit des des rirbnb ou ou autre et comment du coup ces nouveaux ces nouvelles surfaces pourrai selon vous en fait prolonger une activité la compléter et puis permettre du coup à cette histoire qui a quand même un sens de se de se prolonger oui mais merci pour la question alors en premier je répondrai peut-être sur la première partie de de ce que vous avez amené sur la question de frontièr eu je pense que c’est un site actuellement qui qui qui a potentiellement beaucoup de de de chance d’être changé et on voudrait pas que ça devienne instagrammable effectivement donc c’est pour ça que le projet proposé euh nécessite de garder un peu de l’existant et et de venir sencrer par-dessus ou en dessous ou à côté pour permettre à l’activité industrielle qui est dans ce cas le triage qui reste aussi une activité importante qui qui va nécessiter de de la protection des calendriers euh qui va être peut-être moins spontané que que juste venir et dormir dans ces sites à l’île d’Oléron dont vous parlez donc c’est c’est cette idée de d’hybride entre entre l’ancien et le nouveau puis effectivement peut-être dans le futur lorsque la baie elle est totalement nettoyée et que l’aspect industriel de triage de nettoyage et est terminé puisquil y a pas il y a pas de nouveaux matériaux à ou de débris à aller récolter alors là c’est peut-être une question pour le futur c’est une question que j’arriverai pas à matérialiser aujourd’hui parce que le nombre d’hectares devant ceci était tellement énorme que que l’horizon d’ailleurs ça aurait peut-être été un calcul intéressant à effectuer mais un calcul avec beaucoup d’incertitude en fonction des technologies qui étaent expérimentales proposé par le projet live de l’Aiguillon donc je ne sais pas combien de temps cette ce nettoyage va prendre pour pour être terminé mais mais pour pas tourner dans les Airbnb il faudrait peut-être euh dans le futur penser à à à garder cet héritage d’une autre manière mais c’est c’est une bonne question pour la suite et actuellement dans le projet s’est répondu d’une manière hybride entre des des gens qui volontairement voudrai venir de donner un coup de main d’ailleurs il y a plusieurs réseaux de gens au bord de la mer qui qui s’associent pour aller nettoyer les déchets en bord de plage euh il y a un tout un système de bac àaré implémenté euh je pense en Charon maritime ou euh dans le département d’en dessous d’en dessus ou au-dessus euh C bac amaré qui sont des des des énormes sacs à poubelles en bois euh ben plus ou moins joli mais aussi nécessaire puisque les gens qui se baladent sur la plage peuvent donc volontairement juste récupérer quelque chose par terre aller les placer dans ses bacs qui seront ensuite euh nettoyés par le l’aide des municipalités qui investissent donc dans cette aide volontaire pour nettoyer leur espace Coutier donc il y a il y a vraiment un réseau complexe à faire et l’architecte là-dedans je pense que mon projet c’est de l’illustrer c’est de de non seulement s’intéresser à la forme mais aussi aux initiatives qui existent déjà sur place d’aller fouiller euh dans dans chaque commune et voir où des budgets sont attribués pour euh pour venir parce que finalement c’est aussi une question d’argent comment faire pour rassembler ces fonds et euh faire un un un projet réalisable parce que c’est ça qu’on a besoin on a besoin de quelque chose soit fait et pas seulement théoriser et donc être en contact avec tous ces experts du littoral et euh et voilà donc euh je sais pas si je réponds totalement à la question mais c’est d’autres idées que j’avais pas euh nément plus le temps de d’en parler tout à l’heure non mais c’est bien et puis il y a il y a toujours des suites en fait à ces à ces travaux oui euh il y a il y a il y a autre chose en fait qui m’a qui m’intéresse particulièrement c’est je l’ai dit rapidement dans dans mon introduction c’est le le le fait de s’attaquer à à des sites en fait qu’ qu’on évitait jusqu’à présent et puis le l’exemple qu’on a pu voir avec Alteo il a il a tous les tous les attributs en fait du du site auquel on veut pas se se se frotter et puis ces sites là il se ils se multiplient de plus en plus aujourd’hui ils sont rattrapés par la ville ça c’est une première manière de de nous obliger à les traiter ou alors ils sont extrêmement pouant et puis on peut pas les laisser en les laisser en l’état c’est le cas pour pour Alteo j’ai vu que du coup il y avait une miseant d’examen de de la société pour pour pollution donc on est vraiment dans le dans ce deuxème dans ce deuxème cas et puis il a quelque chose d’assez d’assez fascinant ce site par sa forme on a vu les silos les les bacs de décomtation les les tuyaux et autres je pense qu’on a tous en en mémoire aussi les les premières ou les les transformations pionnières de de site industriel Victoria vous ctiez l’Allemagne c’est vrai qu’il y a des des choses dans la roue en fait dans les années 90 ou en Angleterre aussi pareil dans les années dans les années 90 avec la transformation de site emblématique en en parc aujourd’hui on est on est plus dans cette dans cette époque là où en tout cas le le contexte a changé il a changé sous deux sous deux aspects il a changé sous un aspect financier et c’est vrai que les premières transformations étaient souvent un moyen aussi de de passer d’une histoire à à une autre dans un dans un moment de de l’histoire qui qui avait besoin de de de ça euh aujourd’hui on s’est beaucoup plus installer euh dans dans quelque chose où on a l’habitude de ces de ces sites et puis aujourd’hui il y a la question du carbone aussi qui est euh qui est relativement relativement importante et puis euh sur un site comme celui-là moi j’ai j’ai beaucoup apprécié euh Victoria le le fait que vous ayez vraiment euh traversé euh toutes les toutes les thématiques mais en gardant un thème relativement fort de qui est celui de de de l’eau et puis il y a deux sujets qui me qui m’intéressent euh Alteo c’est un site euh compliqué c’est un site c’est un site fermé et du coup d’un point de vue euh méthodologique euh sans pouvoir entrer dans le dans le le site euh comment on évite en fait d’être d’être hororsol euh pour euh pour les analyses est-ce que c’est une pour vous une une complication est-ce que c’est une faible laiss en fait de pas pouvoir rentrer dans ce dans ce site ou est-ce qu’il y a du coup des des possibilités de de de passer outre et puis est-ce qu’il y a aussi du coup des des avantages à ne pas à ne pas pouvoir analyser en détail un site oui vous avez raison euh c’était c’était le point faible de mon projet que j’ai pas une base précise pour faire l’analyse de ce site mais grâce aux nouvelles technologie bien sûr j’ai une opportunité d’observerinal sur Google et même j’ai trouvé une astuce d’analyser les les déplacements à l’intérieur de ce site parce que il y a une application trava estce que je sais pas est-ce que vous vous le connaissez c’est pour les les gens qui qui qui font le sport et donc cette application vous propose de Global heat map où vous pouvez vraiment analyser tous les déplacements donc j’ai j’ai cherché plein de moyens pour faire mon analyse donc et peut-être pour mon projet en fait moi j’étais limitée dans dans le temps euh j’avais 4 mois pour pour faire mon projet donc pour pour cette période j’ai pas besoin de plus de détails peut-être il faut être aventif oui mais c’est un peu triste parce que quand même moi je pense que quand on travaille avec un territoire il faut avoir aussi une approche sensoriel il faut il faut pouvoir sentir ce lieu son ambiance alors il faut que vous passiez un weekend à Gardane pour vous imprégner de de l’énergie du site euh après il y a il y a toujours la la la question pour moi de voilà moi je j’aime bien votre je l’ai dit votre votre exercice parce qu’il est complet après il y a il y a toujours la question je reviens toujours à ça de de la limite et puis la limite que ce genre de site peut peut déclencher c’est la question financière et puis bah il se trouve que je suis né dans le Levard et que je connais un petit peu les finances de ce de ce de ce territoire là en gros il y a pas d’argent là-bas et puis du coup la la question qu’on peut se se poser c’est à quel point en fait on doit on doit intervenir sur des sur des sites sur des sites comme ça et puis jusqu’où on veut jusqu’où on veut aller il me semble que ce site là nécessitera de toute façon une intervention parce que on est pollué il y a des problématiques de de de Bou rouge de de de souffre dans les dans les poussières donc on peut pas laisser ce ce site comme ça et moi j’ai une question de de fond qui est bah par rapport à la dernière image que vous avez montré qui est très qui est très convainquante on voit des gens des gens au bord de l’eau est-ce qu’on doit aller selon vous jusque jusque là est-ce qu’on doit transformer radicalement un site qui a tous les défauts de de de la terre en quelqu chose dans lequel on puisse se baigner par exemple ou est-ce que la la limite doit être doit être posé posé avant toujours avec cette question de de coût est-ce que du coup d’un point de vue carbone d’un point de vue financier est-ce qu’on doit aller jusqu’à l’utopie que vous que vous que vous présentez où est-ce qu’on doit s’autocensurer s’arrêter s’arrêter un petit peu avant qu à qui moins rêveré euh c’est très bonne question euh euh concernant est-ce qu’on les limites de de l’intervention je pense que actuellement bon nous sommes architectes nous on on fait les projets euh c’est pas la vraie vie donc euh peut-être cette approche il peut évoluer dans le temps si si on fait un petit intervention après on aura beaucoup beaucoup d’enthousiasme par exemple de côté des habitants de Gardan pourquoi pas on peut continuer à intervenir et peut-être on peut trouver d’autres moyens financiers pour voir réaliser nos idées euh concernant altoo actuellement euh je vois pas je vois pas l’opportunité de de de faire pousser les limites parce que c’est un choix politique à de M de Gardin de préserver cuisine et de plus aussi il y a une problématique concernant la population parce que actuellement al euh propose 500 emplois donc tous les gens demain qu’est-ce qu’ils vont faire si on ferme C euh voilà je sais pas est-ce que j’ai répondu à votre question tout à fait et puis j’ai j’ai une toute dernière question pour tous les deux et puis après je vais arrêter de de monopoliser la par euh on a c’est c’est la question de sur qui on peut s’appuyer en fait et puis sans rentrer dans une analyse administrative de la répartition des des pouvoirs dans le le système administratif français selon vous chacun avec vos vos projets ou chacun avec vos vos propositions qui qui seraiit en fait les les les déclencheurs ou sur qui s’appuyer en fait pour pour pour lancer les choses sachant que à La Rochelle c’est déjà déjà active mais déjà active pardon mais comment aller plus loin euh est-ce que c’est les politiques est-ce que c’est la société civile dans cette logique en fait ou dans cette ce défi de la de la transition qui nous attend tous sur qui s’appuyer pour pour aller plus loin à La Rochelle et puis chez vous Victoria enfin chez vous à Gardan en tout cas dans votre dans votre projet comment impulser les choses euh sur qui s’appuyer sachant que vous l’avez dit il y a il y a un très fort attachement identitaire et et professionnel est-ce que ça peut être un moyen de s’appuyer sur euh sur ces personnes-là ou est-ce que ça reste toujours le est-ce qu’on doit toujours attendre le politique en fait pour euh pour déclencher les les choses on commence par Herve peut-être oui oui je peux je peux commencer alors je pense j’avais répondu partiellement dans ma dernière réponse concernant euh en tout cas la pulsion citoyenne pour aller nettoyer ses plages volontaire après dans mon cas je pense qu’il y a un peu de chance que l’abbé de l’iguillon euh est est situé sur une littéralement sur une frontière départementale donc était à la fois responsable ch maritime et nouvelle akitaine je pense il y a aussi le Maret Poidevin qui qui qui rassemble plusieurs villes plusieurs communautés qui est la plus grande zone humide de la façade atlantique euh donc il y a beaucoup de de regards qui qui tombent sur la baie de l’aiguillant et c’est pour ça aussi je pense qu’il y a une facilité de récolter des fonds à au niveau européen pour pour ensuite et ça c’était souvent listé dans les rapports que je lisais sur cet exercice de du programme qui a qui s’est terminé il y a 2 ans euh cette c’est rapport synthétique où on indiquait en Europe et partout dans le monde les autres sites similaires qui pourraient bénéficier de de d’études plus approfondis sur la baie de l’Aiguillon donc je vois c’est quelque chose qui peut qui fonctionne dans tous les domaines euh même dans le Var ou ailleurs est-ce qu’on est capable de situer d’autres régions potentielles qui euh qui ont les mêmes caractéristiques que la nôtre pour aller chercher des intérêts outre frontièr national ou international donc continental voilà Victoria oui et concernant alcool comme vous avez dit moi je je pense c’est mon opinion personnelle que sans les décisions politiques on peut pas on peut pas faire grandchose mais même si un jour on décide que ok on ferme cette usine moi je pense que il est évident qu’il faut mener un travail pédagogique avec la population pour sensibiliser les gens pour les expliquer que c’est vraiment c’est nécessaire c’est notre venir on pe pas continuer à vivre comme on a on a vivait 50 ans euh que actuellement on voit tous qu’il y a des changements climatiques on peut pas les ignorer donc oui c’est c’est un c’est un c’est une question politique une dernière remarque je je viens de penser à l’instant d’un exemple Suisse qui je connais pas les le financement exact mais les cabines alpines suisses on pourrait regarder ça comme comme exemple peut-être de de point dans le territoire où euh un bâtiment est effectivement on lui donne un budget on lui donne certains objectifs donc de dans ce cas-ci peut-être de de valoriser le territoire à travers ses randonnées en haute altitude et même chose peut-être sur la mer avoir des points ponctuels sur le rivage dans les zones est plus sensible et injecter de l’argent euh euh de de politique mais aussi euh essayer de créer un engouement pour euh pour les zones un peu moins glamour de la côte française c’est pas l’île de Ray c’est pas l’Î dOléron la BA de l’Aiguillon c’est très vaseux c’est c’est très gris euh il y a moins de et moi non plus je je mange pas les moules mais je trouve ça quand même magnifique donc il y a il y a quelques industries qui qui qui qui attirent mais les balades euh au long de la baie sont peut-être moins connus en tout cas à l’international peut-être en France assez mais mais peut-être qu’il y a donc une idée de de de peut-être répartir sur les départements qui font face à l’Atlantique des des points clés ou où on peut s’imaginer des des maisons où les gens peuvent même dormir participer à à l’effort nettoyage payer une petite pension avec un prix raisonnable comme dans le cas des des des cabines suisses et peut-être faire tourner cette machine économiquement parlant de cette manière merci beaucoup en tout cas à tous les deux et puis voilà juste en guise de de conclusion de cette petite intervention ce qui ce qui m’intéresse aussi toujours c’est c’est comment passer à la suite comment passer à l’après même si ça reste des travaux comme ça qui peuvent paraître one shot on va dire il y a toujours une histoire une histoire derrière et puis je pense que pour la la la baie de de l’Aiguillon il y a il y a vraiment une un enjeu en tout cas à à coller à au savoir-faire et à l’économie locale je pense que ça peut être une clé de de réussite importante si jamais ce travail devait se se se poursuivre parce qu’il y a vraiment un tissu extrêmement fort depuis des générations et des générations qui ça peut être une continuité il faut peut-être la réussir à l’inventer malgré le faible attrait touristique de cette petite partie un peu un peu vaseuse on va dire du du du site et puis il y a un des facteurs en tout cas de de réussite ou de risque de du travail sur sur Gardane c’est de c’est d’arriver à atterrir en fait sur sur le sur le site ses contraintes euh c’estes sa pollution euh il va vite falloir rentrer en tout cas vers des des aspects beaucoup plus techniques et de de de chiffrage euh et puis euh en tout cas le on sent que à chaque fois le le potentiel est là mais il y a toujours pour moi cette question de quelle limite on se on se donne dans cette dans cette logique de de transition euh mais pour ça il faut il faut aller plus loin merci en tout cas merci beaucoup pour cette cette approche approfondie et transversale et aux questions que posé merci évidemment encore une fois au deux présentateurs euh nous sommes très contents d’avoir vu cette aussi les présentations et la discussion parce qu’elle correspond je pense beaucoup au au travaux de la fondation au travaux de recherche que nous menons et en interne et avec des partenaires externes Genève en Suisse et à l’international et ça pose comme tu dis effectivement c’est des questions sur le fond de qu’est-ce que comment on prend la la transition les limites spatiales les limites temporelles et les horizons qu’on se donne évidemment les moyens euh les moyens je dirais à la fois matériel aussi de de des ressources qu’on se donne globalement pour aller dans un sens ou dans un autre qu’est-ce qu’on considère être comme le l’horizon de cette transition et il m’est arrivé enfin je pensais en écoutant les deux projets surtout c lui de HERV que probablement on parle là d’un projet d’une durée relative à moyen terme parce que à long terme probablement cette côte sera sous l’eau bientôt dans 30 40 50 ans il est possible que les côtes atlantiqu surtout les plus le moins les moins les moins les plus les moins escarpé subissent des des changements fondamentaux si aujourd’hui la Hollande le Pays-Bas se mettent à réfléchir sur un pays sous l’eau comme vous le savez et c’est probablement aussi ça devrait être aussi probablement les cas des côtes méditerran enfin surtout les côtes atlantiques et donc c’est une question temporelle de de quel horizon de projet on parle si vous voulez pour on répond à quelle période et aussi de point financière aussi si on parle d’alteo est-ce qu’on parle d’une économie comme aujourd’hui avec des financements entre gu guillemets ou une économie qui sera plus du tout la même même l’idée du financement ne serait plus le même mmeidée de la banque du prêt ou du du du retour à l’investissement ne ser ne sera plus du tout posé la même question ce sont des questions donc à la fois temporelles et aussi de du contexte dans lequel on imagine que la transition va se poser va se va se va se mener parce qu’elle va venir de toute façon qu’on le veille ou pas euh de manière ordonnée ou pas mais je j’arrête un peu je me tourne vers le public qui nous est resté est-ce que vous avez est-ce qu’il y a des questions il y a donc claire Boivin Alban Vasso mouis Adler papa lonordier et il a quelqu’un qui aurait une question une remarque j’avais une question Hervé tu disais que c’était dans le cadre d’un projet européen céit dans le cadre d’un projet leader ton ce ce ce ce projet euh ben oui et non c’est moi qui é allé volontairement voir euh ce qui ce qui se passait et et et surtout que ça venait de terminé ce projet en 2022 donc j’ai pas contacté j’ai essaé de contacter des experts qui avaient participé à cet effort et on connait aussi sur site on envoie 10 emails on en reçoit peut-être un donc il y a il y a plusieurs personnes que qui m’ont euh que j’ai pas réussi de de discuter avec mais c’était pas en partenariat avec eux c’était vraiment un peu une hypothèse de d’aller chercher ce partenaire euh ok ouis en fait c’était ma question à vous deux c’était les partenaires principaux et les premiers intéressés est-ce que vous avez pu être en contact avec eux toi Victoria avec alo euh en disant bah voilà il y a c’est un projet d’étudiant ça permet aussi tu vois d’avoir des échanges sur des utopies ou pas non vous avez pas réussi non plus sur place je suis quand même eu la chance de parler à des austriculteurs qui ouais euh B il fallait que j’apporte la question de manière sensible parce que je disais un peu que je savais que j’allais dire que l’industrie avait causé des dommages dans le passé mais ils ont été aussi très accueillants euh ils ont remarqué l’accent et puis euh on a pu discuter euh de de chaque étape dans le bâtiment que j’ai pris en photo là j’ai pas eu le temps et et le et l’espace pour montrer tout ce que ce que j’ai pu prendre sur place mais effectivement par rapport à Victoria euh je suis sûr qu’ que tu aurais bien aimé euh photographier sur place avec des angles de vue euh euh à la hauteur des yeux humains plutôt Google earthart euh ça donne toute une différente perspective et bien sûr pouvoir parler mais ça c’est c’est c’est c’est des conditions qu’on maîtrise pas et c’est un peu la chance du site dans lequel je me suis plongé oui mais effectivement quand on voit il y a une Maison de la Nature et cetera donc forcément il y a déjà des interlocuteurs qui sont sensibilisés à tout ce à toute cette BA de l’guillon quoi ouais et donc vous avez pas c’est ça en fait qui est dommage c’est que c’est les P enfin les les projets de fin d’étude ça permet de d’aller montrer dans une en zone blanche entre guillemets des des des hypothèses et c’est dommage de pas réussir àer les les expliquer au aux principaux intéressés quoi Victoria ça va pas trop de frustration euh non non non pas trop frustration c’est juste que à gin je vois pas les intéresser mais tu as quand même choisi ce site donc c’est quand même bien oui moi j’ai aussi j’ai j’ai fait un échange avec mon connaissance qui qui y habite et qui m’a vraiment expliqué la situation politique avec missionnaire qui est très conservative qui qui veut pas bouger les choses donc j’ai j’ai choisi ce sujet mais je vois pas V comment je je je peux le pousser un peu plus loin non non mais parce que du coup je me pose la question c’est que du coup je rebondis par rapport à ce que vous avez choisi des projets euh avec une vraie un vrai focus écologique et cetera la volonté d’être vraiment sur des des des sites qui qui qui ont soit un vrai malus écologique soit au contraire tu vois avec l’aiguillon un potentiel écologique fort et cetera et et est-ce que c’est en lien avec le positionnement que vous vouliez donner en tant que jeunes architectes est-ce que votre projet en fait de fin d’étude vous le vous vous le vouliez aussi démonstrateur de votre positionnement oui alors oui bien sûr que les qu’on nous enseigne aussi évolue euh à le PFL ou dans n’importe quelle école et puis de pouvoir euh chercher aussi au-delà de de ce qu’on apprend de manière théorique mais sur sur place et de voir comment les choses fonctionnent c’est C peut-être une façon de de tester ces idées que qu’on nous apprend sur PowerPoint à l’école mais après sans réel contexte pratique ou en tout cas réel de comment les choses derrière le rideau se passe et a si quelle est l’histoire derrière derrière ce site donc je dirais que oui ça nous suit et ça nous suivra pour la suite ça veut pas dire nécessement que actuellement je suis en train de de de sauver des moules de BA en Suisse surtout qu’il y a pas de contexte comme ça ici mais je pense que c’est c’est c’est une leçon qui me suivra aussi d’une manière épistémologique donc de savoir comment faire la recherche comment interviewer les gens comment poser les bonnes questions qui contacter voilà j’ai plein de choses à à laquelle je pense mais c’est sûr que c’est motivant pour la suite alors est-ce qu’il y a d’autres question d’abord par rapport à la réalité du terrain et et disons l’utopie entre le rapport entre un réalisme du projet ou pas j’ai envie un peu de vous déstresser parce que quand je pense par exemple à à beauourg Bourg le bâtiment et la femme de bobour est apparu dans le premier croquy de Peter Cook 15 ans auparavant 15 20 ans c’estàdire les les premiers projetquis qui qui imaginaent des espaces tels qu’on a déjà vu construire avec le le centre Pompidou sont apparus bien avant le bâtiment et personne ne savait si un jour ça aurait pu se construire donc il y a une telle distance entre les les premières idées de quelqu’un qui sort de l’école ou les premières même utopique et et et une réalisation et on ne sait même pas sûr on n même pas sûr que ça va se réaliser comme ça que à mon avis la question de d’essayer de de de construire un un réalisme de du projet me semble un peu inutile quand on fait euh ce type de d’exercice par contre ce qui est intéressant dans ce que vous faites c’est que vous inventer tous les deux dans votre côté et de votre côté des protocoles d’investigation et c’est ça qui est le plus intéressant à mon sensd c’est ça qui pourrait être inspirer d’autres projets et qui vont disons euh bifquer sur d’autres on pourrait prendre le protocole d’v sur d’autres choses complètement par rapport à au projet qu’il a fait et le le le travail autrond déjà il a été il a travaillé avec une équipe de le PFL qui qui qui l’a aidé à avancer mais ça peut aller beaucoup plus loin et cette par exemple la manière de de catégoriser des sortir d’extraire disons de récupérer la récupération de matériaux abîmé et et et et disons disons son son inventorisation et quelque chose qui peut se faire se fait déjà peut se faire encore mieux autrement sur la ville actuelle la ville comme mine mining en fait c’est quelque chose qui qui qui devrait se développer et même si on sait que cette ur mining est basé sur une hypothèse de non flux externe c’està-dire l’économie du bâtiment aujourd’hui est basée justement sur le contraire sur le fait d’avoir des déchets de créer des déchets la création de déchets c’est la base de l’économie d’aujourd’hui compris de l’économie du bâtiment donc on va contre dans Mar en fait pour le dire pour venir au Mar paysage maritime donc mais par contre d’avancer sur ça et de le construire plus lentement compris du côté de Victoria avec une approche plus complexe plus je dirais comme il a dit manuel qui était ressorti apparemment il a un problème technique [Musique] un projet plus complet et pareil ce sont des questions qui vont se reposer c’est-à-dire ce que je veux dire par là c’est la récupération l’habitation des des lieux qui semblent plus du tout habitabl sera pour l’Europe une nécessité dans les années à venir ne ser reste que par il aura parce qu’il y aura des nouvelles populations qui vont arriver de toute façon il faudra construire reconstruire des espaces récupérer des espaces qui semblent sortis du système ou à côté ou monofonctionnel pour leur donner une vie qu’on nimaginait pas ça c’est une évidence et la densification de la de l’URE va arriver justement parce que les nouvelles populations devront s’installer quelque part ce qui est intéressant ce que vous faites aussi c’est de créer des des manières écologiqu de récupérer l’eau la nourriture de créer disons euh les des des modes de vie qui sont liés à à ces nouveaux espaces en qui qui qui qui communique autrement avec le espace à l’entour je l’espace dis de alo ne sera plus du tout un espace où tu arrives avec du bus parce qu’il y aura plus de bus en fait c’est il faut aller plus loin dans l’imagination dans la transition que juste le construire un espace pour la vie telle qu’on la connaît aujourd’hui qui sera vécu avec les loisirs et cetera le téléphone portable tout le reste c’est j’ai l’impression qu’ on est comme à l’époque au début du 20e siècle où on faisait des des chapitaaux Ioniens avec du béton c’estàd on essayait de reproduire une image d’avant avec le nouveau matériaux et là on a compris à moment donné que ça n’allait pas il y avait une un discrépancy comme on dit UNE discrepancy qui n’était plus possible et donc on a on est on on a formé autrement le monde avec le nouveau matériel alors pour donc pour le dire autrement notre nouvel nouveau matériel c’est une compréhension plus profonde de la transition écologique et du du changement climatique et les reste ce que vous faites ce sont des éléments de transformation que qu’on devra mettre en place et qui probablement vont conduire à des espaces qui n’auront pas du tout la la tête que qu’est-ce qu’on imagine pour l’instant mais ce sont des outils quand même des comme c’est des outils comme des outils qui sont nés par les nouvelles générations que vous êtes on est à la fin de cette très belle prentation très belle discussion merci à toutes et à tous pour pour pour être présent je répète donc que nous aurons la prochaine conférence et la dernière donc du cycle le jeudi 16 mai un jeudi toujours sous le titre scénariser les territoires transitionnels donc de nouveau scénario avec Liam m et Mathieu Burget aussi de Marseille il y a de Mar il y a une forte forte con conent marseillais cette année dans transition seeds et avec Camille d chararge de du côté de Nancy voilà donc pour l’instant je vous souhaite à toutes et à tous une bonne soirée merci d’avoir été présent et à très bientôt dans un mois merci merci merci beaucoup bon après-midi bonne soirée [Musique]

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